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Sujet: La Comic-Con 2011... Dans le désordre Jeu 1 Sep - 13:27
Donc je poste ici en attendant mais c'est sujet à déplacement, qu'elle a dit la dame
Dans le désordre donc, parce que comme le dit mon copain Steven (maintenant qu'on est potes, je l'appelle par son ptit nom ) que ce soit quand on le vit ou quand on le raconte, les évènements se déroulent toujours dans le désordre. Je vais donc commencer par ce qui à priori va intéresser le moins de gens xD, sachant que le plus intéressant pour vous a déjà été tant et si bien raconté par d'autres que je vais paraître un peu pâle en comparaison... (Just for the record, j'ai écrit les premiers morceaux de ce CR 2 jours après la Comic-Con... et les derniers morceaux hier. Alors niveau homogénéité, vous pourrez repasser )
Introduction:
Je suis drôlement contente de n'être pas vraiment intéressée par les dédicaces. J'ai l'impression que ça m'évite une boule de frustration qui aurait été susceptible de gâcher ce week-end qui a du coup été absolument fabuleux du point de vue de mon moi et de celui de mes deux comparses (Lolotte et ma cousine Gwlad). Pour nous, ça a été l'éclate totale. A peine quelques secondes de pincement au cœur samedi matin (à savoir que j'avais un pass pour aller rencontrer Moffat en privé mais que j'ai refusé pour rester avec mes coupines. Je ne le regrette pas une seule seconde mais y a eu la petite pinçouille quand même). Sorti de ça, ça a été un n'importe quoi gigantesque, mais alors, qu'est-ce qu'on s'est marrées. On a pas arrêté de crapahuter, mais on en a pris plein les mirettes. Cela-dit, c'est très curieux cette impression que le temps nous file entre les doigts, 1h passe en un claquement et le temps de se retourner, la journée est finie... et on a cette drôle de sensation de n'avoir rien pu saisir.
Mais quel week-end, tout de même. Passer sa matinée à trottiner au milieu de Jedis avec le Docteur (qui court aussi vite que le vrai xD) au milieu de Daleks, de TARDIS et de screwdrivers, c'est magique. Et bizarrement ça parait on ne peut plus naturel, quand on est dedans. Parler de River Song comme on parlerait de la voisine avec des gens qu'on ne connait ni d'Eve ni d'Adam, manger sa salade devant un écran géant qui nous envoie l'Utah dans la tronche, voir Moffat boire son petit café dans la salle devant son épisode pendant que ses fils font les zouaves à côté... Colin qui essaye de piquer son petit roupillon discrétos sur son coin de table... C'est d'un normal, si vous saviez. Alors oui, c'est aussi très, très bruyant. Très grand. Et complètement épuisant (physiquement comme psychologiquement). C'est un poil bordélique et difficile à gérer. Ça ne serait pas faisable tous les week-end. Mais bizarrement, je m'y sentais chez moi...
Photo de Yann Bridier. Dans l'ordre: Gwlad, mouah (avec le rouge dans le pif xD), Lolotte
Partie 1: Previously in Le Visiteur du Futur:
Cette première partie va parler du Visiteur du Futur. Si vous ne connaissez pas la série (c'est un scandale!), filez immédiatement sur leur site officiel corriger cette erreur honteuse. Et que ça saute! (ça devrait être bouclé en 2h hein, z'en faites-vous pas)
Ce qui est chouette dans les conventions comme la Comic-Con, c'est que c'est le bordel qu'on vit des moments fôrmidaaables auxquels on s'était vaguement préparé. Et qu'on vit d'autres moments fôrmidaaables absolument inattendus. Et c'est environ 1 minute après avoir fait nos premiers pas dans l'antre de la bête que ma Lolotte, ma Gwlad et moi avons vécu notre premier moment fôrmidaaablement inattendu.
Alors qu'on en était encore à reprendre notre forme initiale après avoir été compressées au format timbre poste dans le RER, et après avoir passé 5 minutes plantées sur la terrasse surplombant la convention en sortant toutes les variations possibles (de la plus vulgaire à la plus prout-prout) de "Bordel, skecégrand!", on se décide donc à se jeter dans l'arène... pour se retrouver aussitôt nez à nez avec Raph. Qui bien évidemment est encore plus chou en vrai qu'à la télé (et c'est fou le nombre de têtes plus chouxes en vrai qu'à la télé qu'on a croisé en 2 jours ). Raph qui confirme aussi que si si, cette coupe de m*rde c'est vraiment la sienne, c'est pas juste pour la série (en même temps ça lui va tellement bien que ça serait ma foi fort balot de tailler dans le tas). Et le voilà qui prend des poses et qui grimace pour les photos, et que je m'y reprend à 500 fois parce que je suis une pas douée, que j'ai un appareil un peu pourri et que en même temps ça fait durer le plaisir
(et puis c'est flou en plus de ça. Vu que j'avais enlevé le flash pour ne pas l'aveugler, quand même, j'étais vraiment sous son nez)
Alors ma foi, puisque c'est ainsi qu'on a ouvert notre Comic-Con, c'était somme toute assez sensé qu'on la ferme avec la même, mais en pire. Et de manière tout aussi inattendue que la veille.
Puisqu'on est maintenant 2 jours plus tard et qu'on en arrive (snif) au moment du dernier tour dans les allées avant de se rentrer à la maison. Et... qu'on tombe sur Raph, tout mimi derrière sa table. Et accompagné du Docteur Castafolte. Accompagné de Judith. Accompagnée de Matteo. Accompagné du Visiteur. Accompagné de François Descraques. Oooooh la belle brochette!!! (rassurez-vous, je sais bien qu'ils ont des vrais prénoms à eux dans la vraie vie)
Et bon sang que ces gens sont adorables. Déjà ils te parlent comme si t'avais fait une bouffe avec eux la veille au soir, que c'est plutôt cool ça, et puis voilà comme ils s'amusent à prendre la pose pour les photos (vous me direz ils sont là pour ça mais ça les empêche pas de faire ça chouettement). Bien entendu ils sont tous plus choux les uns que les autres, et ils ont quand même un tout petit peu la classe, mine de rien (oui bon là celui-là fait l'andouille mais je vous jure ils ont la classe aussi, des fois)
Et ben déjà tout ça, entre nous, c'était crochouette. Sauf que voilà: double zut et triple flûte, nous étions arrivées un peu trop tard pour les dédicaces. Et qu'un monsieur très sérieux est venu nous enlever la pile de posters à dédicacer qui traînait devant notre nez, des fois qu'on soit tenté de leur en faire signer un en douce. Alors on était crisme. Et Lolotte faisait la moue sur le coin de la table, et moi je disais à Raph qu'on était punies de dédicaces, snif snif pas du juste. Tellement que c'était pas du juste qu'il s'est mis à fouiner autour de lui, des fois qu'un poster traînerait encore. Mais non. Qu'à cela ne tienne, s'il n'a plus d'affiche à signer, il suffit de... la dessiner! Et le voilà qui se lance dans une reconstitution du poster tellement fabuleuse qu'on se retrouve à bénir monsieur l'enleveur de pile de posters. Admirez un peu ça, ça pète, hein ouais?? Niveau inédit, on pouvait difficilement faire mieux
Lolotte en profite pour poser avec l'artiste
On aurait pu s'arrêter là que déjà, on aurait été ravies. Mais maintenant qu'ils sont là, et qu'on est là, et que les dédicaces sont finies, et qu'on a un appareil photo sous la patte, ma foi...
Et ben vous savez quoi??? Des fois, c'est 'achement bien en fin de compte d'arriver à la bourre pour les dédicaces!
(et au passage, on a quand même gratté un poster gratuit hein, maintenant qu'on était lancées)
A part ça, dans le même genre, y avait aussi la bande de la Flander's et de Noob. Et je crois qu'on leur est passé devant environ 17 fois sans les calculer
Partie 2: Vers l'infini et au-delà:
Nope, nous n'avons pas rencontré Buzz l'éclair (enfin peut-être bien qu'on en a croisé 2 ou 3, en fait xD). Cette partie va simplement consister en un gros fourre-tout avant d’entamer les choses sérieuses (à savoir le RER B. Parce que les merlinois et Moffat ça intéresse personne j'imagine ).
Ca va être essentiellement des photos, parce que bon, tout ça, ça se regarde
A la Comic-Con, on a vu des pirates
On s'est fait des copains
On a croisé les agents de sécurité
On est parties loin, loin là-bas
On a bu un coup au bar du coin
On a envisagé un changement de garde robe
On a poursuivi des Time-Lord (bon, ça c'est juste l'échantillon. Y avait une floppée d'Amy aussi, pi quelques Daleks (et un TARDIS)
On a fait quelques courses 2 fois. Pi le Dalek géant m'est tombé dessus. Extreminaaate!! qu'il a dit le vendeur xD
On a fait les photos de classe...
... Mais on avait oublié de mettre l'ardoise devant
Et globalement, on a fait un tas de trucs intelligents
On a aussi admiré le profil de Simon Astier (qu'il a fort joli ) mais vu qui avait Moffat entre lui et nous, on a pas pris de photos
Partie 3: Here comes the Moff... Act One:
C'est quelque chose, tout de même, Moffat-en-vrai. Comme s'il était sorti de la télé pour venir se poser devant nous. Lui et ses bouclettes. Et même que c'est très intéressant de le voir en live effectuer ce genre d'exercice qu'à l'évidence il connait et maitrise bien. On le voit très à l'aise, détendu (et pour l'avoir lu dépiauter ce genre de conférences de son point de vue à lui dans ses production notes, je sais que ça n'est pas tout à fait le cas mais rien ne parait). Il a une façon bien à lui de s'exprimer, et sait parfaitement garder son audience en alternant humour (beaucoup d'humour), sérieux (il faut bien des fois quand même), teasers savamment dosés... il tient en haleine, fait monter sa petite tension pour finir par ne rien lâcher et provoquer cette petite frustration que quelque part, on aime bien malgré tout. Il sait surtout très bien créer une vraie connivence avec son public, mettre son audience à l'aise "comme à la maison", parler un langage accessible à tous mais qui résonnera différemment pour "les gens qui savent, les gens comme nous", en prenant soin de s'inclure dans le nous. C'est peut-être parce qu'il connait aussi bien notre côté de la barrière que celui duquel il est aujourd'hui, je ne sais pas, mais ça rend l'affaire très agréable à vivre, en plus d'être passionnante. Contrairement à ce qu'on pourrait penser quand on lit les articles complètement bordéliques qu'il écrit d'habitude, il était d'une clarté et d'une simplicité étonnante dans ses explications, il construit soigneusement son argumentation pour obtenir ses petits effets... non vraiment, quelle maitrise, c'est joli. Ensuite, il est évident que chacun est libre d'adhérer ou non à sa manière de faire, mais on ne pourra pas l'accuser d'avoir gâché son droit de réponse dans tous les cas. Et même si quelque part, je l'avais déjà vu/lu aborder la plupart des points, on a eu le temps d'en approfondir certains, d'apporter un éclairage nouveau sur d'autres... et j'ai appris beaucoup plus de choses que ce que j'aurai cru finalement. Et je me suis aussi bien régalée lors de la conférence Doctor Who que lors de la Masterclass sur son métier de scénariste en général (et donc dans laquelle DW a peu été abordée). Le seul souci est que le temps passe beaucoup, beaucoup trop vite et qu'on a plus que jamais cette impression que le moment nous glisse entre les doigts et arg, voilà, ça fait déjà 8h qu'on y est et il faut s'en aller.
Photo de Yann Bridier
En tout cas on s'était bien organisées, sur ce coup là. Après un bazar sans nom pour arriver jusqu'au Hall 6 le samedi matin, en ce dimanche on était parées. Debout à 7h, dans le RER à 7h30 (qu'on a pris très très haut dans la ligne, histoire de ne pas être obligées d'en regarder passer 4 archi bondés de Zeldas et de Pikachus avant de pouvoir se glisser dans une rame), et nous voilà catapultées dans la file d'attente aux alentours de 9h. Les portes ayant ouvert un peu plus tôt (bah vi, on s'est fait eu pour Merlin mais vu que cette fois on le savait, autant en profiter) on arrive à se faufiler dans le parc à 9h30 au lieu de 10h et à poser nos fesses au tout premier rang centre de la salle où avait lieu la première conférence. Environ 3 minutes après, la salle était à moitié pleine. Fiou, juste à temps! (et pour finir, ça s'est si bien rempli qu'on en avait autant debout qu'assis. On devait être quelque chose comme je sais pas, 600. Voire 700. Ca faisait une chiée de tournevis soniques en l'air quand le MONSIEUR est arrivé).
Sauf que c'était chouette mais il était 9h30 et que la conférence ne commençait qu'à 11h30 XD . Mais ces gens pensent à tout (enfin presque) et avaient prévu de quoi nous occuper (après nous avoir laissé le temps de refaire un tour au stand Sci-Fi shop, histoire de se charger encore un peu plus) Et on nous propose un quiz géant par équipes: équipe Manga, équipe jeux vidéos, équipe fantasy et équipe Science fiction. Expérience assez rigolote pour les organisateurs qui proposent leur jeu du côté Japan expo d'habitude, où tout le monde se bat pour être dans l'équipe manga et ou personne ne veut de l'équipe SF. Allez savoir pourquoi, de notre côté c'était le parfait opposé (et sachant que tout le monde était là pour Moffat, ils se sont retrouvé couillons à avoir classé la question sur DW en difficile: quelle est la planète du Docteur? "ben oui mais de l'autre côté ils auraient pas su!!" . (Y a même eu une question sur GoT hé dis donc ))
Photo de Yann Bridier
En tous les cas, ça s'est révélé être une façon fort sympathique de faire passer le temps. Jusqu'à l'heure H. Qui s'est pointée et a filé bien trop vite, comme tous les autres évènements du week-end. Y a une sacrée distorsion temporelle à Villepinte.
Parce que voilà que commencent à défiler sur l'écran des images toutes les œuvres de Moffat, de Press Gang à Doctor Who en passant par tout ce qu'il y a eu entre les deux. Alain Carrazé et Romain Nigita viennent ensuite nous présenter l'invité (des fois que quelqu'un dans la salle soit arrivé par accident xD). Ils nous rappellent également qu'on est là grâce à la BBC qui les a beaucoup soutenu et qui a autorisé la venue de Moffat, à France 4 qui a toujours été là pour eux, à France télévision Distribution qui sont bien contents parce que la boutique officielle de la C.C. s'est fait dévaliser en devedeuh xD. Ils reprécisent que la session du matin est consacrée à sa carrière de scénariste en général, et que donc le sujet Doctor Who sera un peu mis de côté. Le Docteur aura déjà droit à toute une conférence rien que pour lui cet après-midi.... Ce seront eux également qui mèneront la première partie de la masterclass, avant de passer aux questions du public.
Photo de Yann Bridier
Nous retrouvons aussi la traductrice, la même que pour Merlin la veille, qui n'a visiblement pas tout à fait suivi la série (personne n'est parfait) et qui aura une petite tendance à zapper des bouts de phrases mais passe encore (l'après-midi par contre ça va se corser... disons que ça doit se fatiguer aussi au bout de 4 jours ces gens là). Bon investissement que les casques de traduction qui ne marchent pas mieux aujourd'hui que ce qu'ils ont marché la veille pour nos Merlinois, et c'est donc affalée sur l'épaule à Moffat (parce que oui au fait, il est là lui aussi) à lui parler dans l'oreille que la dame traducteuze passera la masterclass (y a pire, remarquez. Après une demi journée affalée sur les épaules de Colin, Bradley, Katie et Julian).
Photo de Yann Bridier
De son métier en général, nous apprendrons qu'il "écrit du moment où arrive la nounou jusqu'à ce qu'elle reparte", que ça n'a rien de glamour: la page blanche est omniprésente, et il est toujours au bord des larmes. S'il ne l'est pas, c'est qu'il est entrain de pleurer. "And this is the worst description I ever made about my job" xD. A cela s'ajoute réunions et autres obligations pour la partie producteur et showrunner de sa vie... Il nous a parlé du "comment devient-on scénariste": pour lui, ça n'est pas une affaire de pistons; ce qu'il faut, c'est écrire. Tous les jours, encore et encore. On écrit 50 scénarii, on les trouve bon alors qu'ils sont en fait très mauvais. Puis on en écrit 50 autres, qui seront toujours mauvais, mais un peu moins. Il faut écrire et écrire jusqu'à ce qu'on finisse par écrire quelque chose de bon. Et puis ensuite il faut écrire encore. Jusqu'à ce que ça devienne encore meilleur. Lorsqu'on est capable d'écrire quelque chose de bon, les choses viendront. On a aussi quelque part dans le tas parlé d" Adam & Eve", le projet qui était en route au moment où le Docteur est arrivé. L'histoire d'un homme et d'une femme faits pour être ensemble, mais qui, par les hasards de la vie, ne se croisent jamais. Parce qu'un grain de sable se glisse toujours là où il ne faut pas, ils passent leur vie à passer juste à côté de leur destin. Le projet lui tenait à cœur, ils avaient déjà la green light de la chaîne, mais tout le reste est arrivé et... plus de temps. Cela-dit, il tient beaucoup à ce qu'il a écrit, et il le réutilisera probablement un jour.
L'avantage de cette masterclass, c'est qu'on a suivi l'ordre chronologique. C'est donc plus facile de se rappeler pour la suite lol (bien sûr je vais quand même en oublier les 3/4, mais as I said, en fouinant un peu sur youtube on finit par tout reconstituer donc...)
Nous sommes donc partis de 1989 avec press gang, la série pour ados de Moffat, son premier bébé, joli succès outre-Manche, inconnu dans nos contrées, ce qui le rend tristounet mais comme il dit, il n'est jamais trop tard pour s'y mettre. Honnêtement, à froid, je ne me souviens plus tellement de ce qu'il nous a raconté sur ce premier enfant
Photo de Yann Bridier
On est aussi passé par Coupling, sa série "c'est ma vie", et ses personnages phares Steve et Susan, avatars à peine déguisés de lui et de sa femme Sue, et de laquelle Moffat retient la grande lucidité des journalistes qui à l'époque n'ont pas du tout calé qu'il s'agissait de leur vraie histoire à eux... alors que c'était gros comme un château. On (enfin, eux) parle du succès de cette série à l'étranger, dans sa version originale, et du flop qu'a fait le remake américain (imputable en partie aux Networks d'après lui: il a vu la version initiale, elle était très bonne. La chaine a ensuite obligé des découpes et des remaniements et... c'est devenu carrément moins bon). On aborde aussi le sujet du remake grec, dont il est incapable de se rappeler s'il l'a vu ou non lol, mais qu'il a dû probablement voir puisqu'il est allé en Grèce (parce que pour l'anecdote, Moffat et Sue acceptent toujours volontiers de vendre leurs concepts à des pays étranger sous condition qu'on leur offre quelques jours de vacances dans le-dit pays ) .
On aborde ensuite Jeckyll (enfin je crois. J'ai peut-être zappé une étape lol), qui, comme coupling, et comme Doctor Who ensuite, est rarement raconté dans l'ordre. Moffat aime les flashback et les utilise. Pour lui, rien ne se passe jamais dans l'ordre: on vit le moment, chacun à sa façon, et on le reconstitue, à l'envers puis à l'endroit, ou bien un peu en diagonale... c'est ce qu'on fait quand on raconte quelque chose à quelqu'un, et c'est ce qu'il fait dans ses séries, quand il nous raconte SES histoires. Et puis DW est tout de même l'histoire d'un homme qui voyage dans le temps à bord d'une cabine téléphonique. Il faudrait être idiot pour ne pas l'utiliser. (Cela-dit, il a précisé que s'il avait beaucoup utilisé le voyage dans le temps pour sa saison 5, il l'utilisera moins dans la saison 6).
La succession de Jeckyll et Sherlock permet aux intervieweurs (ça se dit ça?) d'aborder un sujet intéressant: dans les 2 cas, Moffat a replacé dans notre époque un héros de l'ère Victorienne. Seulement, il a pris un direction complètement opposée: dans la réalité de Jeckyll, le roman d'origine existe. Dans celle de Sherlock, ils n'ont jamais existé. Moffat nous explique que ça s'est imposé en cours d'écriture pour Jeckyll: il lui semblait qu'on aurait du mal à croire que lorsque l'homme s’annonce "Bonjour, je suis le Docteur Jeckyll", personne ne réponde "et où est mister Hyde?". Une fois rendu à Sherlock, il lui a paru au contraire bien trop encombrant de faire porter l'un des noms les plus célèbres du monde à son héros. Il a donc décidé de tout effacer. Avec le recul, il considère aujourd'hui que la 2e solution est la meilleure. S'il devait réécrire Jeckyll aujourd'hui, il le ferait certainement "à la Sherlock". Par contre ça n'est pas spécialement qu'il soit obsédé par l'époque Victorienne, le fait qu'il enchaîne 2 héros de ce temps là s'est fait comme ça. Il nous a annoncé que l'un de ses futurs projets serait "The Queen Victoria Investigates"
Photo d'Isaf
Il nous a ensuite parlé du casting de Sherlock, et son flot d'anecdotes que je vais passer parce qu'elles sont trouvables dans d'autres interviews (dont évidemment le casting de Matt Smith pour Watson, etc). Lorsque les journalistes ont voulu savoir s'il pourrait y avoir plus de 3 épisodes par an, il a demandé si 14 épisodes de DW et plus d'épisodes de Sherlock, ça n'était pas un plan pour le tuer par hasard? . Mais 3 fois 90 minutes, c'est très bien pour Sherlock. La série reste un évènement de l'été, et il faut que chaque épisode reste un évènement. Il a refusé de nous donner d'autres spoilers que les titres des prochains épisodes, nous invitant à aller faire nos propres recherches avec ça (et oui, hormis the hound of Baskerville, j'ai oublié les titres. Mais idem, ils sont dispos ailleurs xD)
Nous voilà arrivés chez Tintin, pour lequel il nous raconte que l'avantage à Paris c'est que contrairement à chez lui il n'a pas à expliquer à tous les journalistes que Tintin est belge et pas Français "mais je comprend, nous les écossais avons le même problème avec les anglais". (Petit moment de fierté pour Aude, représentante officielle de la Belgique pour Bot, qui agite son drapeau devant lequel Moffat lèvera les pouces... et elle ne fait que commencer, elle n'a pas fini de se faire remarquer par Moffat: elle était déguisée en Eleven, assise à côté de notre ten (ce sont eux deux en photo ensemble dans la partie 2 en fait)... et ça intriguait beaucoup Moffat. Du coup lorsqu'elle a posé une question il en a profité pour les faire se lever sous les applaudissements de la salle et leur a demandé s'ils étaient venus ensemble, parce que c'est un peu le fantasme inavoué qui ne peut arriver que dans les rêves du Docteur ). Tintin qu'il a donc dû abandonner en court de route à cause de l'arrivée de Doctor Who et de Sherlock... (et voilà comment on se retrouve à dire non à Spielberg et à Jackson, tout ça à cause d'un grand machin dans une boite bleue). Ca a l'air glamour, d'écrire pour Spielberg, mais en réalité il a tout fait dans son petit grenier de son petit chez lui. Peu de rencontres avec le Maitre, si ce n'est via webcam. Et même au travers d'un écran, le bonhomme semble être foutrement impressionnant...
Photo de Yann Bridier
Mais tintin s'est retrouvé noyé au milieu d'une telle tempête que Moffat admet qu'il n'est même pas sûr de reconnaitre les morceaux qu'il a lui-même écrit lorsqu'il regardera le film. Puisque le Docteur a ensuite pris presque toute la place. Le rêve de toute une vie. Moffat a souvent fait la blague de dire qu'il avait déjà postulé pour le poste mais que la BBC le lui avait refusé. Principalement parce qu'il avait 7 ans. Il nous confirme que ceci n'est bien qu'une blagounette, mais qu'elle montre bien à quel point le Doctor est important dans sa vie. Cela-dit, à 7 ans, il rêvait probablement plus d'être le Docteur que d'être son auteur. Doctor Who a aussi été la première série qu'il a partagé avec d'autres auteurs. Jusqu'à présent, il écrivait toujours tout tout seul... parce que ce qu'il écrivait n'appartenait qu'à lui. Coupling, c'est sa vie. Il avait besoin de se déverser dedans une fois par semaine. Ca n'est pas le cas avec DW. Il faut considérer la série et son univers comme à soi lorsqu'on écrit, qu'il faut s'autoriser à se l'approprier... mais fondamentalement, elle n'appartient à personne. Il encourage ses auteurs à devenir les maitres du jeu lorsqu'ils écrivent, parce que c'est indispensable, mais le Docteur a besoin de plusieurs voix pour exister. C'est la base de la série, la diversité. Et le changement. S'il a tout changé en arrivant, ça n'est pas pour mettre le bazar, c'est parce qu'il faut. Et si Russell était resté, il est persuadé qu'il aurait fait la même chose. Parce que tous les 4-5 ans, tout doit changer, sans nul autre raison que le changement. C'est comme ça que fonctionne la série, c'est comme ça qu'elle a toujours fonctionné, même si pour nous en France c'est peut-être plus difficile à appréhender parce qu'on ne connait la série que depuis peu et que c'était notre premier big restart.
Et voilà que je crois que je suis entrain de déborder sur la conférence de l'après midi et parce que la frontière entre ce qu'il a dit le matin et ce qu'il a dit l'après-midi devient assez flou, je vais stopper ici tout ce qui a été dit sur le Doctor pour tout groupir pour l'acte 2.
Mais avant ça... vous savez que ça claque, Doctor Who sur écran géant?? Surtout dans une salle pleine et surexcitée, c'est génial. Et tout le monde qui chante le générique à tue-tête.... C'est bien entendu Moffat qui a été chargé de nous introduire les épisodes. introduction qu'il a réduit à une seule question: honnêtement, levez la main tout ceux qui n'ont PAS VU la saison 6? ... 1... 2!!! 2 mains qui se lèvent et 700 qui restent couchées
La présentation ne fait donc pas dans la dentelle et c'est sous une salve d'applaudissements que le générique démarre... et une autre lorsque le Docteur apparait pour la première fois... et lorsqu'Amy apparait pour la première fois... et lorsque Rory apparait pour la première fois (là c'est même l'hystérie)... et quelques minutes plus tard, lorsque River apparait pour la première fois. Et ça, c'était drôle. Parce que les 3 premiers clampins se manifestent assez tôt, et que donc Moffat était encore juste à côté de la scène, donc il a juste sorti sa tête de derrière le paravent et levé le nez pour voir ce qui se passait pour qu'on crie. Mais River pointe son nez un peu plus tard, et il était déjà parti... pour mieux revenir en courant pour voir ce qui se passait donc pour qu'on crie encore mdr. Et il est resté planté là debout dans la salle au milieu de l'allée, son café à la main, à regarder un bout d'épisode pendant que ses 2 fistons mettaient le boxon sur le côté... on sent bien le fan de base tout de même, incapable de quitter la salle tant que Doctor Who est à l'écran!
Et nous de même, d'ailleurs. On savait pertinemment qu'en restant jusqu'à la fin de la projection on n'aurait pas de places assises pour la conférence, mais bon... on avait déjà passé plus d'une heure assises à 4 mètres de Moffat, on s'est dit qu'on pourrait bien supporter de faire la 2e debout appuyées sur les barrières... et puis, c'est tellement gigantesque les déserts de l'Utah sur écran géant... et... non mais c'est juste trop génial quoi, pas moyen de se lever xD.
Et il s'avère qu'on a effectivement passé la 2e conférence debout, mais qu'on était ma foi pas si mal placé... guère plus loin que le matin finalement. Mais ceci est une autre histoire... (mouahaha)
Photo d'Isaf
Partie 4: Here comes the Moff... Act Two:
Tiens, je vais ouvrir cette partie par une vidéo (que j'aurai en toute logique dû mettre à la fin mais vu que j'ai déjà prévu ma fin xD). Même que y a nous sur la première rangée centrale à la première conférence. Mal placées, hein ouais??
Voilà voilà. La convention commence déjà à être une floppée de semaine en arrière et je commence à flotter dans le brouillard si j'essaye de remettre un peu d'ordre dans mes souvenirs. Donc ça va être du gros vrac (genre, parce que jusqu'à maintenant c'était bien rangé :silent: )
On s'était arrêtés à la projection des 601 602. Sur écran géant. Je vous ai dit comme c'était génial?? Et vu que le MONSIEUR nous bloquait notre journée sans nous laisser de pause miam miam, on a même mangé notre salade dans la salle. J'ai mangé une salade dans une salle de cinéma. Doctor Who, ça rend complètement maboul. Et donc, comme on l'avait prévu, une fois la projection finie lorsqu'on s'est dirigé vers l'endroit de la 2e conférence, c'était archi blindé. Mais parce que cette salle là est "à l'air libre" (y a pas de séparation avec le reste du hall, juste des barrières) on s'affolait pas, on se disait qu'on arriverait bien à se faufiler dans un trou. Et finalement on s'est retrouvé debout tout à droite de la scène, au niveau du premier rang donc, si ce n'est qu'on était excentrées. On entendait impeccable, on voyait bien (à part Gwlad qui la pauvre contemplait le panneau France 4 entre elle et Moffat) et on avait l'avantage de pas être filmées (non parce que ça faisait 2 jours qu'on était tout le temps filmées, ça devenait pénible, aucune vie privée dans cet endroit )
Photo de Yann Bridier
Après avoir parlé de la carrière de notre copain Steven (Steve. Stevounet. Yo, mon poto!) le matin, l'après-midi sera entièrement destiné à Doctor Who. La conférence a été en quelque sorte coupée en deux: une première partie consacrée à la série en général, sans spoilers (à savoir que la notion de spoiler s'arrête à la Pandorica officiellement, en France) et une 2e partie spoilers, donc dans laquelle on a parlé des épisodes de la saison 6 déjà diffusé et de... ce qui allait suivre. Avant d'entrer dans cette 2e partie, les animateurs ont demandé à tous ceux qui n'avaient pas vu la saison 6 de quitter la salle: 2 personnes sont sorties sous les applaudissements du public - probablement les mêmse qui avaient levé la main le matin xD. Pendant qu'elles sortaient, Moffat leur a crié "vous ne savez toujours pas qui est River alors, C'EST LA RANIIIII!!!"
Tiens, parlant de River, c'est par son cas que je vais commencer (cas qui a donc été abordé en fin de conférence mais je vous avait prévenu, ça va être le bordel. Et puis c'est moi qui parle, c'est évident que j'allais commencer par River. Ca vous étonnera pas que j'enchaîne sur Rory après). Il faut bien entendu remonter à la naissance de la bibliothèque des ombres pour connaître les origines de River. Et comme souvent, River est née d'un impératif scénaristique: l'idée de la bibliothèque déserte était là, ainsi que celle que le Docteur y était allé suite à une sommation. Oui, mais si la bibliothèque est déserte, qui l'a appelé? Et bien, quelqu'un de l'extérieur, à l'évidence. Un archéologue, c'est une bonne idée. Ou pas: c'est pas forcément très folichon, un archéologue. Par contre, ça le devient un peu plus si c'est UNE archéologue... ça le devient beaucoup plus si peut-être elle connaissait déjà le Docteur, alors que lui ne la connaitrait pas... ça deviendrait carrément fascinant si la-dite archéologue était jouée par Alex Kingston. Parce que voilà, il le sait, ça sera elle, son archéologue. Quel bonheur de les imaginer ensemble à l'écran, elle et David... voilà une paire qui risque bien de crever l'écran... ah, et ça aussi ça pourrait être intéressant... et si... on jouait là-dessus... s'ils respirent la tension amoureuse, autant l'utiliser... Et c'est ainsi que River est née, petit à petit. Qu'il a construit ce personnage du futur. Et à partir du moment où il a décidé de la faire naître dans un futur qui n'existe pas encore, il a commencé à écrire le reste de son histoire dans sa tête. A partir de là il a su très tôt qui elle serait, ce qu'elle serait... et c'était déjà très clair lorsqu'il a créé Amy, et c'est bien évidemment de là qu'elle tient son nom de famille, Pond: Amy a été créé d'emblée pour être la mère de River, même si à ce moment là, il n'était pas sûr qu'il irait au bout de son plan puisque parfois les choses ne se déroulent pas comme on le prévoit, puisque parfois on change d'avis... mais pour une fois, le plan d'origine a presque complètement suivi son cours. Et c'est assez rare, enfin de compte: on commence toujours avec un plan, et on fini avec un plan, mais c'est très rarement le même entre le début et la fin. Mais River, elle, est toujours sur ses rails. River poursuit le chemin tracé pour elle depuis tout ce temps... et nous, spectateurs, en sommes à peine à l'entrée de ce chemin! (arf. Petit Fripon )
Parlant d'ailleurs de plans qui dévient parfois, il arrive aussi qu'ils soient encore un peu flous. Quand on étale son histoire sur tant d'épisodes, on ne prévoit pas d'emblée tous les moindres petits détails... et c'est ainsi qu'il revient sur cette fameuse scène du Docteur du futur qui revient voir Amy dans la clairière dans l'épisode des anges pleureurs: il ne porte pas son bracelet alors qu'à aucun moment il ne l'a retiré depuis qu'il a fait faire boom à son TARDIS. Mais bon, à si grande échelle, ce genre de petits couacs est difficilement évitable j'imagine. Surtout si on écrit dans le désordre. Il préfère écrire dans l'ordre, à choisir, en tout cas dans l'ordre chronologique, même si après il raconte dans le désordre. Mais il y a des séries pour lesquelles c'est un peu plus compliqué de garder son petit confort d'écriture.
Et Rory, nous disions. Quoi de neuf pour ce brave Rory? Pas grand chose en quantité, mais très goûteux en qualité. L'inévitable question est venue de quelqu'un du public: pourquoi un tel acharnement à tuer Rory? Moffat explique qu'il aime bien utiliser comme ligne de défense que tout d'abord, Rory n'est vraiment mort qu'une seule fois, et qu'ensuite on pourrait aussi dire que c'est à toujours le ramener à la vie qu'il s'acharne. Mais ce qu'il nous apprend surtout, c'est que tout ça n'est pas en vain... il y a une raison pour laquelle Rory passe aussi souvent à la casserole. Ca veut dire quelque chose. Il y aura un pay-off pour toutes ces morts...
Tant qu'à parler des glorieux mâles nés sous la plume de Moffat, on abordera aussi rapidement le sujet Captain Jack: oui, il est né dans ses épisodes, mais rendons à César ce qui appartient à RTD: c'est lui qui lui avait donné les grandes lignes du personnage, il n'a fait que les appliquer. Mais il aime beaucoup Jack et serait ravi de le revoir chez le Docteur, mais pour ce qu'il en sait si ça se trouve Jack mourra à la fin de TW saison 4 et du coup il sera plus disponible xd. Il rajoute par contre qu'il approuve totalement la politique de Russell au niveau des cross-overs: TW peut venir dans DW, mais jamais l'inverse. Parce que le Docteur est le héros des enfants et qu'on ne peut pas le jeter dans une série pour adultes qu'ils seraient alors tentés de regarder. Et parce qu'on ne peut pas jeter le Docteur dans un bain de sexe tel que plus jamais il n'en finirait de rougir : . L'idée d'une renctre Jack/River est par contre tout à fait savoureuse
Parce qu'on sait à quel point ce job est le rêve de toute une vie, on lui demande comment il a vécu le fait que la série ait été ramenée par RTD: on est juste content que la série revienne ou un peu jaloux sur le moment? Et bien, content, surtout, pas tellement jaloux parce qu'à ce moment là, de par sa position, c'était assez improbable qu'on le lui demande à lui. Alors que Russell avait fait ses preuves, avait tout ce qu'il fallait, et était vraiment le candidat idéal de toutes les manières. Moffat lui a tout de même envoyé un mail au moment de l'annonce "pour le féliciter tout d'abord, et pour lui rappeler mon adresse e-mail ensuite"
Nous sommes également passés par Blink: comment vit-on la contrainte imposée de l'épisode sans Docteur? Et bien, c'est assez effrayant au début, on n'est pas forcément sûrs de savoir comment s'y prendre. Et puis finalement, on se rend compte que c'est une très bonne chose, en particulier si on veut faire un épisode angoissant: la présence du Docteur rend tout plus lumineux, plus facile, moins stressant; lorsqu'il est là, on sait qu'il finira par trouver la solution, par nous sauver. C'est quand il n'est pas là qu'on se rend compte à quel point les dangers sont grands...
Photo d'Isaf
Dans la liste des questions inévitables est aussi venue le tour du: combien d'épisodes l'an prochain? Après avoir entendu absolument tout et n'importe quoi depuis quelques semaines, le voilà qui résout l'affaire en 20 secondes: autant que cette année. Point. La suite?... Sauf que quelques 40 minutes plus tard, alors que la conférence touche à sa fin, avant de s'en aller, il attrape le micro une dernière fois pour annoncer qu'il voudrait revenir quelques instants sur ce qu'il avait dit précédemment (et là moi je flippe: il va nous dire qui a pas de saison du tout?? xD). Mais non, il reste sur le même nombre d'épisodes l'an prochain, mais il nous annonce qu'il y aura de nouveau un changement dans le mode de diffusion. Et qu'il nous expliquera tout ça en détail... Plus tard. ( ) Il parle aussi de 2013, les 50 ans à ne pas manquer, pour lesquels ils ont déjà commencé à prévoir quelques évènements.. il ne peut rien nous dire pour le moment, mais il nous annonce déjà que ça sera "la plus belle année pour être fan de Doctor Who"
Un autre point a été abordé quelque part en route: on a parlé de cette nouvelle mode qu'on certains d'accuser la série d'être devenue "trop compliquée", ce qui fout Moffat en rogne, surtout quand la phrase complète est "trop compliqué pour les enfants..." il faut arrêter de les prendre pour des neuneus. Les enfants suivent, comprennent ce qu'ils ont besoin de comprendre, et sont même bien souvent en avance sur leurs parents... et les gens en général suivent. Ceux qui lancent ces accusations sont souvent ceux "de dehors" qui disent que ceux "de dedans" ne comprennent pas... mais ceux de dedans ne se plaignent pas. Il faut arrêter de prendre les gens pour des abrutis. Et lui demander de simplifier la série, c'est lui demander de revoir l'intelligence de son audience à la baisse. Y compris celle des enfants. Et c'est hors de question pour lui de prendre son public pour une bande d'idtots.
Il a aussi été question du livre de BOT. J'ai un peu la flemme de vous expliquer ce qu'était le livre de BOT, donc je vous renvoie ici pour les explications et là pour les photos du livre lui-même. En soit, c'était juste pour marquer le coup, mais c'est bizarre de l'entendre amener de lui-même le sujet sur le tapis pendant la conférence, sachant qu'on a apporté sa petite contribution à la chose (Cacémouah xD). Il nous a expliqué qu'il n'avait plus tellement le temps d'aller fouiner sur le net au milieu des fanfictions et compagnie, parce que voilà, Doctor Who monopolise environ 80% de son temps et que quand il rentre chez lui, bizarrement, il a envie de faire autre chose xD. Mais qu'il a quand même regardé ce journal qu'on venait de lui donner... et qu'il a apparement été touché (et de fait, il blaguait pas puisque pour l'histoire, il est arrivé dans la boite aux lettre de quelqu'un de BOT une lettre de Cardiff signée d'un certain Steven... accompagnée d'une première page d'un script causant d'Hitler... suite à ce livre)
C'est anecdotique, ce Journal of Impossible Beans. Mais c'est une preuve matérielle que son passage en France a laissé sa petite trace, et c'est important. Parce que les organisateurs nous ont vendu sa venue comme ça, pendant des mois: tout ne dépend que de vous. On a fait tout ce qu'on a pu pour vous donner ce coup d'essai, mais maintenant c'est entre vos mains: s'il se plait, s'il est convaincu, non seulement il reviendra, mais il ne reviendra pas seul. Mais il faut lui montrer que la France est là. Et c'est à vous de faire ce boulot là.
Et je crois, ma foi, qu'on a plutôt bien bossé
*
Partie 5: In a Land of Squeeee and a Time of Gnaaah:
A Villepinte, le samedi, c'est le jour de Merlin. J'y ai passé qu'un seul samedi mais ça a merliné toute la journée, donc je suppute que ma conclusion est tout à fait valide. Même que ça serait super vendeur s'ils ajoutaient ça à leurs brochures dans les agences immobilières du coin.
Samedi, c'était donc le jour où on nous a pour la première fois lâchées comme des boulets dans le parc expo. Quelque part entre notre pêtage de plomb de l'entrée et notre rencontre avec Raph, on a piqué un petit sprint vers le point dédicace, just in case. On se faisait pas particulièrement une fixette sur les dédicaces et on avait déjà décidé avant de rentrer que ça n'était pas le fait de gagner ou non le droit de passer 20 secondes derrière une table qui allait déterminer la réussite de ce week-end donc guère de déception en voyant les panneaux "complets" sous les noms de Tic, Tac et Blanche Neige, sortis du fait qu'on avait couru pour rien . Certes il restait encore le tirage au sort... Mais il était 11h du matin et ça faisait déjà la queue pour le tirage qui n'était qu'à 14h... Non non non, on a bien mieux à faire et en plus s'assoir par terre ça fait mal aux fesses d'abord. Donc zou, nous voilà reparties dans l'autre sens... S'ensuit un premier tour au Sci Fi shop-je me fais assommer par un Dalek géant, Lolotte achète un Arthur&Merlin en papier histoire de veiller sur nous, puis balade dans les stands, tralalitatilala, et direction salle de projection pour la diffusion du 301-302 sur écran géant (ben oui je sais bien qu'on l'avait déjà vu mais j'avais fort envie de voir la bouille à Colin sur écran géant en fait xD - enfin quand je dis qu'on l'avait déjà vu.. c'était pas le cas de Gwlad . Elle n'était pas allé au delà de la moitié de la saison 1 et je vous raconte pas le bazar pour la mettre à jour sans trop lui spoiler les grands moments des saisons 1 et 2... enfin bref)
Ils nous occupent en passant la BO de la série, histoire de permettre à Lolotte et moi de se mettre à beugler en même temps "gniiii!! c'est la chanson de Gwaine!!!" (c'était triste, on était que 2. Ils ont fait pareil pour DW le lendemain et on est une centaine à avoir beuglé "gniiii!! C'est la musique des Daleks Power Rangers!!" D'ailleurs, ça a été une petite déception ça, sur le moment: on n'était guère nombreux lors de la projection, la salle devait être tout juste à moitié pleine et une partie des gens avaient l'air d'avoir atterri là par hasard. Mais ça a l'avantage que ça nous a permis de passer du milieu de la salle au 2e rang sans trop de soucis quand un monsieur est venu nous annoncer que la brochette Merlinoise allait venir nous présenter l'épisode avant la projection ("bah oui, quelles nouilles!" qu'on s'est dit. C'est un peu le B-A-BA de toute projection ça, de faire venir tous membres de l'équipe présents sur place pour présenter le produit! )
Mais l'un dans l'autre, c'était pas plus mal qu'on ait oublié d'allumer nos neurones pour ce coup là parce que du coup on n'a pas eu le temps de percuter qu'ils étaient déjà devant nous Premier constat: "M*rde, ils sont grands ces gens là en vrai!" (ben oui, c'était la "première fois" pour chacune de nous 3 et si si je vous jure, ils sont plus grands quand ils sortent de la télé ). 2e constat: c'est juste physiquement IMPOSSIBLE de ne pas se mettre à couiner de façon totalement ridicule devant les adorables bouilles de ces garçons (ou de Katie, fonction de ses goûts évidemment). Même qu'on s'était distribué les tâches, Gwlad avait la charge de Bradley pendant que Lolotte et moi nous occupions de Colin, c'était farpait .
Bon, clairement, il s'est rien passé de folichon hein, ils sont juste venus montrer leurs bouilles. Tout juste le temps qu'on commence à s'apercevoir que Katie a un amour immodéré pour ses cheveux (je la comprend, ils sont superbes tout de même) et que les 2 boys n'avaient pas dormi depuis 3 semaines (dans le coltard complet les loulous. Ça va pas aller en s'améliorant dans l'après-midi d'ailleurs). Mais vu qu'on était trop occupées à gniter des "mais comme ils sont cromignoooooonnnns!", c'est pas plus mal qu'il ne se soit rien passé de plus intéressant qu'une séance de contemplation. Toute information capitale distribuée à ce moment là nous serait totalement passé sous le nez.
Évidemment, on en a profité pour canarder comme on pouvait, sachant que je n'avais pas d'appareil photo et que j'avais donc embarqué celui de ma tata qui n'est pas très... enfin voyez... c'est le modèle juste au-dessus du jetable quoi. On est loin de l’œuvre d'art mais parce qu'on était à environ 2 mètres on a pu s'en sortir pas trop mal tout de même.
(Ne tombez pas à la renverse quand Colin vous regardera dans les yeux, il faisait ça: il fixait systématiquement tous les objectifs quand il voyait qu'on le prenait en photo. C'était très perturbant cette histoire. (mais adorable, on est d'accord. Il pouvait le faire sans peine vu qu'on était 4 pelés à prendre des photos...))
Après ça, autant dire qu'on était suuuper concentrées sur les épisodes xD (on n'était pas aidées non plus, ils ont diffusé ça en VF et donc sans sous titres, et la comic-con, c'est un poil bruyant: sans les sous-titres on suit queue d'alle).
Après les épisodes était diffusé un making off de la saison 3, et là, c'était que du bonheur: on s'est escrimées toute la matinée à préserver Gwlad des spoilers et ils ont raconté toute la saison 3 dans les 15 premières secondes du documentaire . S'ensuit qu'on est sorties de la salle du coup, d'autant que de toute façon si on voulait pouvoir poser nos fesses dans la salle de conférence, il valait mieux s'y prendre à l'avance. On a bien fait, on a pu choper 3 places aux alentours du 6e rang... parce qu'on était en avance de 2 conférences! Mais déjà une heure avant le début de notre conférence c'était la misère pour trouver des places... au final une bonne partie des gens s'est retrouvé dehors, appuyés sur les barrières, ce qui ne les empêchait pas de suivre puisque c'était une salle ouverte mais ça devait faire mal aux pattes au bout d'un moment :silent: . (Dans la foulée, Lolotte et moi, qui étions parties chercher-quelqu'un-qu'on-a-pas-trouvé dans les allées du CC pendant que Gwlad gardait les places, avons failli ne pas pouvoir re-rentrer parce que vu que c'était plein, ces gougnafiers avaient fermé les barrières et nous avaient enfermés dehors xD. Ca a aussi été l'occasion de repérer Milie, Rélie et Amazone, et de montrer toute l'étendue de mon talent: je leur envoie un sms disant qu'on est appuyées à la barrière et qu'elles nous repéreront grâce à Lolotte qui lève un bras en agitant un poster... sauf que j'avais oublié de dire à Lolotte de lever le bras et d'agiter le poster mdr)
Je ne vais pas trop détailler les questions posées, déjà parce que je ne m'en souviens plus tellement, ensuite parce que ni les questions ni les réponses nous ont ébouriffées par leur originalité, d'autant que je le rappelle, ils étaient sensés faire comme si personne n'avait vu la saison 3 donc ça limitait un peu le croustillant (mais ça nous a permis de voir une belle vautrade de Bradley qui interrogé sur l'évolution de sa relation avec Morgana dans le futur a failli nous sorti l'énorme spoiler made in 3.05, il l'a rattrapé mais alors de justesse celui-là ). Et puis surtout, magie du 21e siècle, grâce à Sywen la fabuleuse vous pouvez revivre ça comme si vous y étiez.... Admirez comme les boys plannent à 1200 au dessus de la salle et suivent queue d'alle à ce qui se passe, comme Katie profite à fond de son élasticité faciale pour tester toutes les grimaces qui lui passent par la tête, comme ça a l'air rigolo les casques de traduction qui ne marchent pas... comme tic et tac se font prendre la main dans le sac par Katie pendant qu'ils sont entrain de se raconter les derniers potins et n'écoutent pas un mot de ce qui se passe... vous n'admirerez pas la bande annonce, mais notez que c'était marrant comme tout, les cris hystériques lorsque Gwaine apparait à l'écran pendant la diffusion de la bande annonce: non non, personne n'a vu la saison 3!
N'empêche que j'ai jamais autant sorti "haaan, trop mignons!!" que ce jour là. On m'aurait collé au beau milieu d'une vente de petits chiots que j'aurai pas fait mieux . Je sais pas comment ces gens se sont débrouillés pour condenser autant de choupitude dans un seul casting mais c'est aussi efficace en vrai qu'à la télé, et bon sang ce qu'on peut avoir l'air bêtes avec tous ces couinements incontrôlés!!
J'ai un peu honte de sortir mes photos après les superbes clichés que j'ai pu croiser dans les jours suivant la convention, mais j'ai pas mieux... (c'est un peu en vrac, y a des photos de la conférence et des dédicaces)
Conclusion: la Comic-Con, ça prend de la place une fois rentrées à la maison:
Euh, hum, ma cousine et moi avons été très sages à la Comic-Con (ma cousine en a profité pour entammer ses collections DVD, et au passage ces bougres vont m'obliger à acheter le coffret Fr de Merlin saison 3 vu qu'ils nous ont filmé pour les bonus )
Et encore, on a été très soft. Si si, je vous promets, à côté de certains on est des tout petits joueurs (riquiquis)
Dans les détails, voici mes bébés:
Ceux de ma cousine (pas encore déballés parce qu'elle veut leur trouver une place avant xD):
Et les sets de screwdriver (80 combinaisons, qu'ils disent. Dont l'original, of course)
Même que ces charmants bidules font 8 sons différents (et le bouton fait pas autant de bruit normalement, c'est juste que je le tenais de traviole avec la caméra à la main toussa lol)
Et on a rien pris sur Merlin du coup. Pourtant y avait un petit tas de bordel pour eux aussi
✿ Rélie
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Sujet: Re: La Comic-Con 2011... Dans le désordre Jeu 1 Sep - 14:22
Eh ben ce fut un sacré week end, j'adore tes comptes rendus, bon je n'ai pas tout tout lu sur DW pour éviter les spoilers car moi je suis trèèèèèèèèèès en retard Mais en tout cas on voit que vous avez profité et que Moffat a des fans assidus, le coup des tournevis en l'air ça devait être géant, on devrait lever des Dragounet en peluche nous avec Merlin XD.
Merciii pour ce résumé
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Sujet: Re: La Comic-Con 2011... Dans le désordre Jeu 1 Sep - 16:05
Rah j'ai hésité à y aller, et je pense que la prochaine fois j'irais si j'ai les moyens ! En tout cas vous aviez l'air d'avoir passé un super week-end ! Et puis, que ça soit en vrai ou en merlinois, il est difficile de ne pas craquer sur colin !
✿ Melyssa
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♥ Mes personnages préférés : Merlin, le Gwaine de la saison 3, Morgause, Freya
Sujet: Re: La Comic-Con 2011... Dans le désordre Sam 3 Sep - 14:29
Rélie a écrit:
on devrait lever des Dragounet en peluche nous avec Merlin XD.
Nan!! Des Excalibur en plastique!! Comme ça on pourra faire des swordfights géants en attendant que Bradley et Colin se réveillent (et éventuellement éborgner un ou deux passants qui passaient, mais ce sont les risques du métiers de chevalier-en-plastique)
Sujet: Re: La Comic-Con 2011... Dans le désordre Dim 11 Sep - 10:53
oh j'adore ton compte rendu, en tout cas happy de t'avoir croisé là bas, j'aurai adoré y aller le dimanche mais le samedi c'etait déjà pas mal, en esperant que l'année prochaine nos chevaliers soient les prochains invités et que certains acteurs de DW soient présents, en tout cas je compte bien y retourner
✿ Rélie
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Sujet: Re: La Comic-Con 2011... Dans le désordre Dim 11 Sep - 11:03
Melyssa a écrit:
Rélie a écrit:
on devrait lever des Dragounet en peluche nous avec Merlin XD.
Nan!! Des Excalibur en plastique!! Comme ça on pourra faire des swordfights géants en attendant que Bradley et Colin se réveillent (et éventuellement éborgner un ou deux passants qui passaient, mais ce sont les risques du métiers de chevalier-en-plastique)
Excellent
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Sujet: Re: La Comic-Con 2011... Dans le désordre
La Comic-Con 2011... Dans le désordre
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